Artiste professeure et chorégraphe de danses du monde, j’ai acquis l’aisance de guider la femme dans son corps et son esprit à travers cet art que j’enseigne depuis 13 années. C’est au fil des saisons que j’ai pu constater l’évolution de chacune d’entre elles notamment dans la relation au corps qu’elles apprennent à aimer, à la grâce et la beauté du mouvement qui viennent s’inscrire en elles, à la confiance retrouvée en tant que femme.

Les danseuses apprennent à aimer leur corps en se décomplexant. Il n’y a plus de comparaison par rapport au standard uniforme de la société. L’amour de soi et de son corps reprend petit à petit sa place.

La danse Egyptienne permet de redonner de l’aisance dans son bassin alors que la danse tahitienne offre douceur et grâce. Toutes les danses ont des répertoires musicaux variés allant de la douceur à des rythmes plus performants avec les percussions ou encore avec des styles enjoués et où la femme renaît à sa véritable beauté. C’est avec une pédagogie de plaisir que je propose mon enseignement, la technique se place dans le temps et avec harmonie.

Depuis l’époque pharaonique, la musique et la danse jouent un rôle important dans la vie quotidienne des civilisations de l’orient. De nombreux rituels étaient pratiqués en l’honneur des dieux. Cette danse était dédiée à la déesse de la fertilité. Bien que de nouvelles religions prônaient un dieu unique, les femmes ont su préserver certains rituels de génération en génération.

Ainsi, les Almées, de très belles femmes souvent esclaves, étaient initiées à la danse, la musique, le chant et connaissaient une grande variété de récits historiques et la poésie arabe. Ces artistes étaient très respectées et occupaient un rang élevé. Lors des représentations dans les cours royales, elles recevaient des pièces d’or qu’elles cousaient sur leurs vêtements devenant alors des costumes de danse …